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          Chères lectrices, chers lecteurs,

 

        Le 21 mars 2007, six mois après ma rupture définitive avec la mouvance islamiste des Frères musulmans, j’ai décidé de créer mon blog Ecrire sans censures !. Durant ces 15 années, ce blog a été, et est toujours, le témoin de mes doutes et certitudes, de mes quêtes et enquêtes. Il totalise aujourd’hui plus de 280 articles et décryptages, notamment au sujet de l’islam (politique). Vous êtes plus d’ 1,3 million à l’avoir visité et à avoir partagé ses contenus sur les réseaux sociaux. Je vous dis : Merci.

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Durant toutes ces années, je pense avoir tenu la promesse de respecter mon engagement de ne jamais fuir ma conscience, de toujours être au rendez-vous du témoignage (désintéressé) d’intérêt public, quoi que cela me coûte, y compris dans les prétoires, face aux islamistes, face à leurs soutiens, à leurs obligés et témoins, venant du monde politique et parfois «universitaire», que mes écrits dérangent tant. En effet, mon blog a été attaqué 6 fois, pour «diffamation», devant les juridictions françaises. J’ai remporté 5 procès face au Djihad judiciaire. Le seul procès que j’ai perdu concerne l’article : La promotion de l’islamiste Iquioussen : France 2 récidive.

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Cet article a été attaqué deux fois. La première, au pénal, par l’ex-maire socialiste de Merville, Jacques Parent. Trois juges ont rejeté sa plainte après l’avoir écouté et m’avoir permis d’expliquer les motivations de mes écrits anti-islamistes. La deuxième fois, par Soufiane Abou al-Qassam, le fils aîné du frère musulman Hassan Iquioussen, devant un tribunal civil. Une juge a purement et simplement écarté les 33 preuves et documents attestant de la matérialité des faits dénoncés. Elle m’a curieusement condamné pour «diffamation». J’ai perdu en appel. La Cour de Cassation n’a pas souhaité casser ce jugement et ne s’est pas prononcée sur le fond du sujet. J’ai refusé le recours à l’ultime appel devant la Cour européenne des droits de l’Homme car, devant la CEDH, la plainte devait viser la France, la justice française, et non les islamistes. Je ne suis pas celui qui attaque la France et sa justice devant la CEDH. C’est une ligne rouge que je ne franchirai jamais.

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Un an plus tard, presque jour pour jour, l’affaire Iquioussen a éclaté. Depuis, des médias se sont (enfin) intéressés à ce que je dénonce publiquement depuis mai 2016, notamment à travers l’enquête fouillée : De quoi la quenelle au Sénat est-elle le nom ? L’Histoire m’a donné raison au détriment d’un jugement civil incompréhensible, favorable aux islamistes du clan Iquioussen et à leurs soutiens de la baronnie socialiste du Nord. On me dit que mes enquêtes sont comme le bon vin, elles se bonifient avec le temps. La preuve. Je savoure, vraiment.

       

Ce blog restera accessible tant que l’hébergeur ne le désactive pas. S’il disparaît, ce ne sera certainement pas de mon fait. Toutefois, au vu des frais très élevés que pratique l’hébergeur pour supprimer les annonces publicitaires, augmenter la capacité de l’espace de stockage, acheter un nom de domaine, bénéficier d’un pack de sécurité… sa modération devient très coûteuse. Il ne sera donc plus alimenté par de nouvelles enquêtes et publications. C’est une page qui se tourne…

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Une autre page s’ouvre. Il s’agit du présent site nominatif. Il s’inscrit dans la continuité du travail déjà accompli jusqu’à aujourd’hui. Sobre, simple et surtout sans annonces publicitaires, il abordera des sujets critiques et sensibles dépassant le strict cadre du décryptage de l’activisme islamiste en réseau – dont la dénonciation est devenue, fort heureusement, un réflexe citoyen largement partagé – pour questionner l’essence même et l’ADN de l’islam, de ses récits de la foi, ses sources scripturaires et textes fondateurs… A travers mes futures publications inédites, on constatera aisément tout le chemin évolutif parcouru constamment, palier par palier, depuis 2006, en direction de ma liberté de conscience. Aucun sujet n’est et ne sera tabou.

 

Je vous propose un menu simple pour accéder facilement aux rubriques : Décryptages (anciens et futurs), Revue de presse (articles me citant), Livres (mes essais), Lectures conseillées (livres qui m’ont marqués), Médias (mes participations audio-visuelles), Qui suis-je ? (courte présentation), Galerie (photos de quelques événements) et Contact (pour vos suggestions, recommandations et questions). Le site archivera à terme de sa construction, en accès libre, les principales études, recherches et enquêtes (sous format PDF) que j’ai publiées depuis 2007. Pour que vous soyez informés immédiatement des mises en ligne de mes publications, vous pouvez simplement me suivre sur Twitter : ici.

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Je tiens à remercier chaleureusement mon amie Monique Plaza pour son aide, ses relectures et corrections, sa disponibilité et bienveillance. Une pensée émue pour mon ami Yves Michalon qui nous a quittés en mars dernier. Il m’a soutenu, dès 2015, en publiant mes trois essais. Son courage demeure incarné par les audacieuses Sophie Mairot et Anne Leclercq. Merci à mes avocats Richard Malka et Lorraine Gay pour tout ce qu’ils ont fait pour défendre ma liberté d’expression. Merci à mon ami Dominique Reynié et à la salutaire Fondapol qui m’ont offert l’occasion de faire connaître mon propos à travers la note synthétique Libérer l’islam de l’islamisme.  Merci aux journalistes intègres, ils se reconnaitront, qui m’ont donné la parole et pris très au sérieux mes premières alertes quand d’autres dépositaires de la carte de presse tournaient le regard... Merci à vous, chères lectrices, chers lecteurs, pour votre fidélité et exigence. J’apprends de vous tous les jours. Je sais que je peux compter sur vous. Vous l’avez montré quand j’ai fait appel à votre générosité à deux reprises.

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Je vous redis, en conclusion, ma détermination à continuer notre combat, par la plume. Car la plume est ma seule «arme» contre l’asservissement. Je n’en ai pas d’autres. Car pour exister vraiment, y compris lorsque la vie bascule peu à peu vers le néant matériel, l’écrit prolonge l’existence. Les vies s’envolent et les écrits restent. Écrire en témoignant de ma juste (ou injuste) condition. Témoigner en écrivant mon espérance. J’ai compris que pour atteindre les cieux de la paix, il faudra emprunter les chemins de la connaissance. Une connaissance qui mène à la paix avec soi-même et avec les autres. J’essaye de cheminer à mon rythme. Peut-être, un jour atteindrai-je mon but, dans le silence de mon âme et à l’ombre de ma plume ? Peut-être n’y arriverai-je pas ?

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Ce qui compte, après tout, c’est le sens du courage et l’authenticité du témoignage. Un courage demeurant dans l’effort et non dans le résultat. Un témoignage dans la fidélité constante à mes valeurs et non dans l’attente opportuniste des vents favorables. C’est ainsi que j’ai compris le sens de la juste réforme à poursuivre, et c’est ainsi que je m’y suis engagé depuis maintenant presque deux décennies à mes frais, guidé par une sagesse poétique arabe :

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L’homme courageux n’abrège point sa vie en affrontant les dangers…

Le lâche ne la conserve point en multipliant les précautions…

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Je ne prétends pas être un homme courageux. Je suis juste moi-même. Un homme libre.

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