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2008 : «Chakib Benmakhlouf : L'islam est devenu une réalité en Europe... et il est impossible pour quiconque de l'arrêter» - Plan d'action des Frères musulmans pour islamiser l'Europe

  • mohamedlouizi
  • 26 mai
  • 12 min de lecture
Journal Al-Sharq Al-Awsat – n° 10766 - Mardi 20 mai 2008 - Page : Perspectives islamiques
Journal Al-Sharq Al-Awsat – n° 10766 - Mardi 20 mai 2008 - Page : Perspectives islamiques

Asharq Al-Awsat a recueilli les propos de Chakib Benmakhlouf, président de la FOIE en 2008, lors d’un entretien à Sarajevo, capitale bosniaque. Propos recueillis par Abdelbaqî Khalifa :

Cliquez ici pour lire l'interview en arabe !



Al-Sharq Al-Awsat : Quels sont les défis auxquels fait face la Fédération des Organisations Islamiques en Europe[1] (FOIE) ?


Chakib Benmakhlouf : Le principal défi auquel la FOIE est actuellement confrontée est le phénomène d'islamophobie. Naturellement, cette islamophobie découle de diverses causes, dont notamment les actes terroristes survenus en Europe, mais aussi du fait que la présence de l’islam est devenue une réalité tangible au sein de nombreuses sociétés européennes. On peut également observer la diffusion du hijab et l’émergence d’une voix politique islamique, même si la représentation médiatique reste encore légèrement en retard.


Cependant, une émergence politique des musulmans se fait sentir en Europe. Certains ont désormais une présence à plusieurs niveaux, en commençant par les conseils municipaux — au nombre de dizaines — et plusieurs sont même parvenus à intégrer certains parlements. Les musulmans sont passés de la phase de la prédication à celle de l’action politique.


Cela n’a pas plu à certains lobbies en Europe, qui souhaitent que les musulmans restent confinés dans leurs mosquées, dans leurs centres, voire dans des sous-sols. Ainsi, certaines mosquées demeurent cachées, tandis que d’autres commencent à apparaître au grand jour. Paradoxalement, d’autres veulent que la présence islamique reste au niveau sous-sol.


Aujourd’hui, les musulmans se montrent matures. Ils commencent à interagir de façon positive avec les sociétés dans lesquelles ils vivent et souhaitent voir la voix islamique atteindre certains postes politiques et institutions officielles. Ce dynamisme a engendré l’émergence d’un groupe de personnes qui rejettent cette orientation et qui attisent la guerre d’islamophobie.


Al-Sharq Al-Awsat : Mais ce type d’influence a un impact très important sur les politiques européennes, voire occidentales. Quelle est la portée de cet impact sur la présence de l’islam en Europe, et est-elle menacée ?


Chakib Benmakhlouf : La présence islamique en Europe n’est pas menacée. Quand on parle de menace, de quel degré s’agit-il exactement ? Il existe plusieurs niveaux et degrés – cela dépend du cadre dans lequel on se place. L’islam est devenu une réalité en Europe, et il est impossible pour quiconque de l’arrêter.


Aujourd’hui, l’islam n’est plus exclusivement lié à la communauté musulmane immigrée, venue initialement comme simple main-d’œuvre. La donne a changé : il y a désormais des autochtones qui ont choisi l’islam, ainsi que des musulmans de deuxième, troisième et même quatrième générations dans certains pays, comme la France, qui sont à la fois détenteurs de droits et porteurs de devoirs. Que compte faire l’Europe face à ces populations ?! On trouve aussi des musulmans dans l’Europe de l’Est : ce sont des musulmans européens, des natifs de pays tels que la Macédoine, la Bosnie, l’Albanie, le Kosovo, la Bulgarie, la Roumanie, la Serbie et le Monténégro.


L’islam n’est plus un phénomène passager, il est devenu une réalité tangible et durable. Il ne s’agit plus d’une mode éphémère mais d’un véritable corpus qui ne peut être simplement exclu ou éradiqué comme cela s’est produit dans l’Andalousie. Alors qu’en Espagne l’islam régnait avant d’être évincé du pouvoir, les musulmans en Europe aujourd’hui ne gouvernent pas, mais ils occupent une place importante dans de nombreuses institutions, organes et structures, et la situation est loin d’être simple.


Certes, la présence islamique peut être affectée par certaines lois injustes à leur encontre – en particulier celles qui régissent l’exercice de leurs affaires religieuses, comme la question du voile (hijab) en France – mais ces impacts demeurent relativement limités.


Al-Sharq Al-Awsat : Par ailleurs, depuis quelque temps se pose aussi en Europe la question de ce que l’on appelle la citoyenneté et l’intégration en Europe, sujet qui a même conduit le Conseil Européen pour le Fatwa et la Recherche[2] (CERF) à l’aborder. Comment envisagez-vous la question des conditions d’obtention de la nationalité dans certains pays européens ?


Chakib Benmakhlouf : Ce que pratiquent certains États européens en imposant des conditions relatives aux libertés personnelles et religieuses est, sans aucun doute, une erreur et une pratique que nous refusons. Cela traduit la mentalité d’exclusion chez ces personnes, et est en totale contradiction avec les droits humains. Car chaque individu a sa propre spécificité, et il est impossible de mouler les gens dans le même moule. Autrement, cela signifierai le retour au temps de l’inquisition, transformant ainsi les sociétés européennes modernes en véritables tribunaux d’Inquisition.


Ce phénomène existe déjà et commence à apparaître dans certains pays, mais c’est une pratique que nous rejetons. Nous comptons même présenter une demande à l’Union européenne pour qu’elle reconsidère cette approche adoptée par certains États. Cela a des répercussions sur les musulmans qui n’ont pas encore acquis la nationalité des pays dans lesquels ils résident.


Al-Sharq Al-Awsat : Justement, c’est bien cette question que je souhaitais vous poser maintenant : avez-vous entrepris des démarches dans ce domaine ?


Chakib Benmakhlouf : Avec l’aide d’Allah, nous préparons un contact avec l’Union européenne à ce sujet. Grâce à Allah, nous possédons le siège principal de la Fédération des Organisations Islamiques [en Europe], qui se trouve désormais à Bruxelles, là où siège aussi l’Union européenne. Cela fait six mois que ce siège est en place et qu’il commence à exercer ses fonctions au niveau européen. Avec l’aide d’Allah, nous établirons des relations étroites et organisées avec l’Union européenne afin de servir les causes des musulmans.


Al-Sharq Al-Awsat : Dans quelle mesure la FOIE parvient-elle à intégrer un grand nombre de musulmans résidant en Europe, ou est-ce une union réservée à une élite ?


Chakib Benmakhlouf : La FOIE réunit, dans sa composition, des organisations provenant de divers pays européens, mais nous ne prétendons pas qu’elle regroupe tous les musulmans d’Europe. Ce n’est pas le cas, car il existe encore d’autres fédérations, ainsi que d’autres organismes et institutions qui ne font pas partie de notre fédération.


Al-Sharq Al-Awsat : Il existe des politiques en Europe visant à limiter l'immigration. Comment percevez-vous le nombre de musulmans dans ce continent, qui se situe entre 35 et 40 millions ? Est-il en augmentation ou est-il en déclin, et le nombre d'étudiants musulmans qui étudient en Europe a-t-il diminué après le 11 septembre 2001 ou a-t-il augmenté ?


Chakib Benmakhlouf : Concernant le nombre de musulmans, il est en augmentation, non pas en raison de l'immigration, et plutôt grâce aux [nouvelles] naissances. Bien qu'il existe au sein de l'Union européenne des orientations pour limiter l'immigration, celles-ci ne s'expliquent pas toujours uniquement par des raisons racistes. Par exemple, lorsqu'un nouvel arrivant se rend en Suède, l'État prend en charge ses frais pendant au moins quatre ou cinq ans : il apprend la langue aux frais de l'État et toutes ses dépenses sont couvertes. Cela représente un fardeau pour l'État si l'immigration est importante, d'autant plus qu'il existe des budgets annuels prévus à cet effet. Le sujet de l'immigration, de manière générale, relève de chaque État, qui est libre de prendre la décision qu'il juge appropriée.


Al-Sharq Al-Awsat : Quel est le rôle que les musulmans en Europe peuvent jouer pour convaincre les gouvernements occidentaux de lever le voile sur les régimes autoritaires dans certains pays du monde islamique et pour améliorer la condition des musulmans en faveur de la sécurité et de la stabilité mondiale ?


Chakib Benmakhlouf : Nous concentrons principalement nos efforts sur la communauté musulmane en Europe, mais cela ne signifie pas que nous n'avons pas d'intérêts au-delà des frontières européennes, car nous sommes européens tout en faisant partie intégrante de l’oumma islamique. Par conséquent, sur de nombreux dossiers, nous nous coordonnons avec des institutions européennes. Auparavant, nous menions toutes nos activités de manière indépendante. Désormais nous les exécutons parallèlement et en étroite coordination avec ces institutions européennes. De plus, il existe également des institutions locales qui œuvrent dans ce domaine, ainsi que des musulmans qui se sont engagés sur ces questions et mènent de telles initiatives.


Al-Sharq Al-Awsat : Il y a eu une campagne de caricatures blasphématoires, suivie par l’affirmation selon laquelle l’islam serait présenté comme un problème et non comme un élément d’enrichissement, de diversité ou de pluralité. Face à ces situations, quel est le devoir de la FOIE ?


Chakib Benmakhlouf : Nous disposons d’un programme de travail clair, assorti d’un plan d’action sur 20 ans : un plan à court terme, un plan à moyen terme et enfin un plan à long terme. De telles questions qui surgissent de temps en temps ont un effet négatif sur notre action. Parfois, certains musulmans se laissent entraîner dans des batailles secondaires et marginales, ce qui perturbe notre stratégie globale. Le Saint Coran nous guide en disant : « Et certes, ceci est mon chemin droit, suivez-le, et ne suivez pas d’autres voies. »


Chakib Benmakhlouf
Chakib Benmakhlouf

La publication des caricatures au Danemark par un journal peu connu et réalisée par une personne ordinaire a, selon nous, pu être traitée d’une autre manière. Les réactions se sont manifestées après quatre mois, et la question a pris de l’ampleur, quittant ainsi le cadre d’une petite ville danoise pour s’étendre progressivement au niveau international. En gérant la situation différemment, le problème aurait sans doute pu rester confiné aux limites de cette petite ville.


Il convient également de noter que cette campagne a eu des retombées positives : certains ont déclaré qu’il fallait respecter les sacralités musulmanes, tandis que d’autres, adoptant une attitude de défi, ont choisi des voies nuisibles envers autrui. Pour notre part, nous refusons de nous engager dans ces conflits. De plus, il existe des acteurs qui cherchent à attiser la discorde entre musulmans et chrétiens en Europe, ce qui n’est bénéfique pour personne.


Al-Sharq Al-Awsat : Peut-on en déduire que toutes les manifestations d'hostilité envers l'islam et les musulmans en Europe ont pour but de provoquer certains irréfléchis et impulsifs à commettre des actes imputables aux musulmans ?


Chakib Benmakhlouf : Les Pays-Bas figuraient parmi les meilleurs pays en matière de bonnes relations avec les musulmans. Sans exception, il fut le meilleur pays. Le meurtre du réalisateur néerlandais[3] a eu un impact négatif sur les musulmans aux Pays-Bas. De plus, certains négligent le principe de [la hiérarchie] des priorités comme cet imam[4] qui a déjà commencé à parler du sujet des homosexuels alors que de puissants lobbies les soutiennent dans tel ou tel pays. Avons-nous résolu tous les autres problèmes au point qu’il ne resterait plus que ces homosexuels ?


Al-Sharq Al-Awsat : Ces dernières années, de nombreux Européens se sont convertis à l’islam, ce qui a suscité diverses réactions : les nouveaux musulmans en Europe représentent-ils un atout ou un fardeau ? Et quelles sont les activités mises en œuvre par la Fédération des organisations islamiques en Europe au bénéfice des musulmans et de la société ?


Chakib Benmakhlouf : Certains nouveaux musulmans [convertis] apportent un soutien réel tandis que d’autres constituent un [lourd] fardeau. En effet, il y en a qui prennent en charge une partie du travail et qui mènent d’excellentes activités dans la prédication islamique et la représentation des musulmans, parvenant ainsi à sortir d’une situation difficile. Beaucoup d’entre eux, en revanche, en se convertissant à l’islam, se sont heurtés à des problèmes avec leurs familles et leur environnement, ce qui les a isolés et affectés psychologiquement. D’autres rencontrent également des difficultés sociales et nécessitent un accompagnement, or nos capacités actuelles ne nous permettent pas d’offrir un soutien exhaustif à tout le monde.


Al-Sharq Al-Awsat : Qu’est-ce qui devrait être fait par les musulmans en Europe afin de garantir la pérennité de leur présence dans la sécurité et la paix ?


Chakib Benmakhlouf : Grâce à Allah, la situation de l'islam et des musulmans en Europe est favorable et leur avenir s'annonce prometteur. Nous abordons donc l'avenir avec optimisme.  Le Prophète, que la paix et les bénédictions soient sur lui, avait, alors qu’il était encerclé lors de la Bataille de la Tranchée, annoncé la victoire des musulmans[5]. Le plus grand accomplissement de l’islam en Europe est que ces pays, autrefois hostiles à l’islam, voient désormais cette religion s’implanter sur leur propre territoire. Des milliers de mosquées et de minarets ornent désormais le paysage européen et la voix islamique se fait entendre. Ne pas saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent reviendrait à gâcher un but important.


Nous avons besoin de développer des disciplines spécifiques telles que le cinéma, la littérature, le droit et la sociologie. Par exemple, la production d’un film illustrant la condition du musulman dans son environnement, ou sa situation en Palestine, ou encore dans un contexte d’oppression, est une démarche très utile. Ce qui nous manque ce ne sont pas les médecins ou les ingénieurs, mais bel et bien des spécialistes des médias, tant sur le plan artistique que juridique. Un artiste qui chante dans la langue des Européens et qui appelle à des valeurs morales élevées – à l’image de Yusuf Islam et d’autres – a un impact plus profond sur les esprits des gens. Ces personnalités sont considérées comme les prédicateurs de notre époque.


Al-Sharq Al-Awsat : Si des clauses constitutionnelles dans les pays européens reconnaissaient officiellement l’Islam, de sorte que, même en cas de changement de gouvernement, le traitement ne varierait pas et n’affecterait pas les intérêts des musulmans. Par exemple, en Autriche, l’Islam est officiellement reconnu. Pourrait-on généraliser le modèle autrichien à d’autres pays européens ? De plus, certaines décisions internationales ont criminalisé l’antisémitisme et, en même temps, classé les Arabes dans la catégorie des peuples sémites. Peut-on obtenir de telles décisions en faveur des musulmans ?


Chakib Benmakhlouf : Concernant la question de la reconnaissance, celle-ci existe de façon officielle et non officielle. En Autriche, la reconnaissance est officielle, parce que la relation entre ce pays et l’Islam remonte au XIXᵉ siècle, liée notamment à son rapport avec le califat ottoman. Ce n’est pas un phénomène récent, puisqu’il remonte déjà à la Conférence de Berlin en 1878. En Europe de l’Est, une telle reconnaissance est également observable. Quant à notre présence en Europe de l’Ouest, elle n’est pas très ancienne – je la situe à environ 50 ans. Il convient donc de ne pas se précipiter et bruler les étapes. Certes, la reconnaissance est nécessaire et nous y aspirons, mais passer directement du premier niveau au dixième serait difficile.


Nous commençons sur le terrain. Prenez par exemple la Suède : l’État y apporte son soutien aux mosquées, vous accorde le droit de visiter les établissements pénitentiaires, donne aux imams la possibilité de conclure des contrats de mariage, finance les écoles islamiques et vous autorise à être présent dans les conseils municipaux ainsi que dans les parlements. Lorsque, en tant que communauté musulmane, vous êtes invités à des cérémonies telles que l’inauguration du parlement – où assistent les officiels –, ou à la séance d’ouverture ou de clôture, voire encore à des commémorations comme l’anniversaire du roi, que signifient réellement ces démarches ? Nous vivons en Europe de l’Ouest, dans des pays laïques : vous y êtes présents, mais la reconnaissance s’exprime selon leurs modalités historiques. Les Juifs n’ont atteint le statut auquel ils aspirent qu’après une longue histoire. Ils affirment envier les musulmans, car nous avons réussi et obtenu en peu de temps ce que les juifs n’ont pu obtenir qu’au bout de 100 ans, comme la criminalisation de l'antisémitisme.


En Suède, une personne musulmane dont la candidature est refusée en raison de sa religion peut porter plainte auprès d'un bureau spécialisé. Ce bureau enquête sur l'affaire, rédige un rapport destiné à une organisation de lutte contre l'exclusion, et la présente ensuite devant le tribunal. Lors de l'ouverture de notre bureau, 4 ministres étaient présents, ce qui constitue en soi une forme de reconnaissance. On peut dire aussi que la criminalisation de toute personne qui exprime son hostilité envers l'islam, sous quelque forme que ce soit, est une autre forme de reconnaissance.


Ce qu'il nous faut, c'est organiser notre action suivant des étapes programmées, méthodiques, structurées et ordonnées. Il nous faut établir des relations et chercher à pénétrer des sphères utiles. Nous travaillons, nous planifions et nous guidons, mais il arrive aussi que se produisent des incidents, par exemple lorsqu'un musulman fait exploser un lieu ou lorsqu'un autre décrit les [non-musulmans] par des termes [injurieux] en invoquant Allah : « Ô Allah, fauche leurs enfants ! »...


Nous rappelons au musulman qu’il es entré dans ces pays sous un pacte de confiance. Nous lui rappelons [ce verset coranique] : « on sera interrogé au sujet du pacte ». Ce pacte doit être respecté. Tu ne trahiras point car la loyauté fait partie de votre nature. Il est vrai que la Grande-Bretagne, l'Espagne et d'autres ont mené une guerre contre un pays musulman, mais cela ne justifie pas de passer à des actes terroristes ici et là. [Nous disons à ce musulman], si tu souhaites déclarer la guerre, rends à l’Etat son passeport ! Restitue-lui son pacte et vas où bon te semble !

 



 

 

 

 

 Notes :


[1] En 2020, la FOIE a été rebaptisée CEM (Council of European Muslims) : Conseil des musulmans européens. Son site internet est ici : https://www.eumuslims.org/en/home/
Sa filiale en France, connue auparavant sous l’appellation Union des organisations islamiques de France (UOIF) avait elle aussi changé de nom pour faire diversion. Désormais elle s’appelle « Musulmans de France »
 
[2] A cette époque, le CERF était présidé par le sulfureux Youssef al-Qaradawi.

[3] Il s’agit du réalisateur Théo Van Gogh, assassiné par un islamiste en 2004. Lire ici : https://www.cnews.fr/monde/2024-11-02/pays-bas-qui-est-theo-van-gogh-ecrivain-et-realisateur-mort-il-y-20-ans-1581024

[4] Il s’agit de l’imam Khalil el Moumni qui a qualifié dans un prêche «  l’homosexualité de maladie contagieuse nocive pour la société néerlandaise ». Lire ici : https://nl.ambafrance.org/Presse-neerlandaise-du-mardi-9,858

[5] Ici, s’adressant aux initiés, Chakib Benmakhlouf fait allusion à la Bataille de la Tranchée, survenue en l’an 627. On raconte que lorsque les compagnons de Mahomet creusaient la tranchée, ils déterrèrent un énorme rocher qu'ils n'arrivaient pas à casser. Mahomet se mit à le frapper à son tour avec sa pioche. Dans la lumière produite par les étincelles qui en résultaient, Mahomet prédit: «On m'a donné les clés de la Perse; ma communauté la conquerra.» Il frappa le rocher une seconde fois et, dans la lumière produite par les étincelles, il annonça: «Dieu est le plus Grand. On m'a donné les clés de Byzance; ma communauté la conquerra.» Lire la biographie d’Ibn Hisham, et le livre Al-Bidaya d’Ibn Kathir.
 
 
 

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