Lycée Averroès : jugement dernier ?
- mohamedlouizi
- 20 avr.
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Dernière mise à jour : 23 avr.

Mohamed Louizi – 20 avril 2025
Je ne commenterai pas la décision que rendra le tribunal administratif de Lille, ce mercredi 23 avril 2025, un an jour pour jour après une décision favorable aux Frères musulmans émise par le Conseil d’Etat[1] le 22 avril 2024. Va-t-il donner raison à la demande du rapporteur public, Guillaume Caustier[2], qui, le 18 mars dernier, à la veille du printemps, a fait une fleur aux Frères musulmans, en demandant rien de moins que l’annulation pure et simple de la décision prise en décembre 2023 par l’ex-Préfet du Nord, Georges-François Leclerc, qui a décidé courageusement de résilier le contrat d’association (et les quelques millions d’euros d’argent public qui vont avec) reliant cet établissement frérosalafiste à l’Etat, depuis l’ère Sarkozy, depuis 2008 ? Ou bien, sera-t-il au rendez-vous historique de la défense des intérêts suprêmes de la France et des Français ? A suivre.
Je ne commenterai pas cette décision car j’estime avoir tout dit au cours des dix dernières années, depuis le 10 février 2015, lorsque j’ai publié ma première tribune «Amar Lasfar répond à Soufiane Zitouni : le déni !»[3] au sujet de ce lycée frérosalafiste. En mars 2015, j’ai adressé des dizaines de copies de mon décryptage «Collège-Lycée Averroès de l'UOIF : L'arbre qui cache le désert !»[4] et ses annexes factuelles, par envoi recommandé avec accusé de réception, à l’Elysée, à Matignon, à plusieurs ministères, dont celui de l’Education nationale, à plusieurs administrations publiques régionales et nationales et à diverses rédactions de tout le spectre médiatique français. Le 31 août 2015, j’ai publié mon décryptage : «Le Qatar et l’Ecole d’Allah, le cas du Lycée Averroès»[5] prouvant les liens factuels entre ce lycée implanté à Lille-Sud et cet émirat gazier, ou plutôt cet acteur déstabilisateur à grande échelle qui tient la bouteille de gaz de la main droite et une boîte d’allumettes, nommée al-Jazeera et sa fille AJ+, de la main gauche…
A ce sujet, deux procès pour «diffamation», deux intimidations par la voie du jihad judiciaire – qui se rajoutent aux quatre autres procès – ont été intentés contre moi et contre mes écrits par les Frères musulmans et par leurs soumis. Je tairai les pressions familiales subies ici et au Maroc. Je tairai l’exclusion et la souffrance de ma petite famille, de mes trois enfants, rejetés à cause de mon combat et de mes écrits et traités comme des parias, durant toutes ces années éprouvantes et à tous les niveaux…
J’ai gagné ces deux procès, contre les dirigeants de ce lycée, en plus de trois autres. Le seul procès perdu n’était pas face aux dirigeants du lycée Averroès mais face aux Iquioussen, père et fils, qui tenaient les rênes d’une sorte de baronnie islamogauchiste à l’ombre de la maire socialiste de Denain... Une juge, une seule, a décidé seule dans son bureau à Lille que la quarantaine de preuves matérielles incontestables que j’ai présentées ne constituaient pas une base suffisante à ses yeux ! Curieuse décision. La messe était dite. Il fallait à tout prix sauver le soldat Iquioussen. Cela évitait d’en éclabousser d’autres... On sait désormais qu’Hassan Iquioussen, fiché S, et qui plus est fut un temps «professeur d’éthique musulmane» au lycée Averroès, a été expulsé en janvier 2023 vers le Maroc. Il est évident que mes enquêtes n’y étaient pour rien.
Quant à Amar Lasfar et ses Frères, bien que défendus à la barre par le politiste François Burgat, entre autres islamogauchistes et naufragés d’une droite intéressée et à la dérive, ils ont perdu sur le front judiciaire face à l’évidence des preuves matérielles. Leurs dizaines de milliers dépensés d’euros n’ont servi à rien. Je tiens à remercier toutes ces personnes admirables, rencontrées sur les réseaux sociaux, qui m’ont beaucoup aidé à travers des cagnottes pour m’acquitter d’une partie des frais de justice. Sans cette générosité sans conditions, l'asphyxie financière guettait tel un vautour ma petite personne et menaçait ma petite famille. J’ai tenu bon. Nous avons tenu bon. Merci !
En 2017, les services de l’Etat n’avaient tiré, en apparence seulement, aucune conclusion de ces procès. Le lycée Averroès pouvait donc continuer à endoctriner de jeunes enfants français avec l’argent du contribuable. En 2019, est parue l’enquête Qatar Papers de Georges Malbrunot et Christian Chesnot. J’y ai participé. Le livre-enquête me cite à plusieurs reprises. Le lien, y compris financier, entre le Qatar et le lycée Averroès ne faisait plus aucun doute. Le président de la Région Haut-de-France, Xavier Bertrand, peut-être sous pression des conseillers du Rassemblement National, avait décidé de ne plus subventionner cet établissement. S’en étaient suivis des recours devant les juridictions administratives avec plusieurs rebondissements.
Je dis bien contre toute cohérence juridique car tous les recours utilisés par les Frères musulmans contre la décision de l’ex-préfet du Nord, de résilier le contrat d’association de ce lycée avec l’Etat, se sont soldés par un échec. Comment cette même justice qui a confirmé la décision préfectorale, et par conséquent la régularité de l’arrêt des subventions, a-t-elle pu, en même temps, exiger que la Région subventionne ce lycée frérosalafiste ? D’autant que la Région ne s’appuie pas uniquement sur une simple enquête journalistique mais consolide aussi ses motivations légitimes par les conclusions sans équivoques de la Cour Régionale des Comptes qui a publié en juin 2023 un rapport[6] accablant au sujet de ce lycée, tant sur l’aspect financier et le modèle économique de cette structure que sur l’aspect idéologique et la présence d’un programme islamiste sulfureux que j’ai décrypté, en mai 2023, dans «Lycée Averroès : «L’éthique musulmane» dans un nid de vipères... »[7].
Oui, en me focalisant sur le cas du lycée Averroès, un cas d’école dira-t-on, j’ai voulu aussi démontrer, dans le réel et par le réel lui-même, la mécanique sophistiquée du projet politique Tamkine des Frères musulmans. Un projet que j’ai dévoilé – et ce fut la première fois en France et en français – dans mon essai autobiographique Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans : retour éclairé vers islam apolitique[8], publié chez Michalon en 2016. Comment ce projet anti-démocratie, anti-modernité, anti-Lumières, hostile à l’Occident et à la France, hostile aux femmes et aux apostats, liberticide et antisémite, violent et jihadiste, agit-il sur ses cibles au quotidien et par petites touches, et quels types de leviers (entrisme, pressions…) actionne-t-il pour atteindre son but ultime : le Tamkine.
Je me réjouis, non sans inquiétude pour l’avenir et le devenir de la France, que dix ans plus tard, l’Etat s’apprête à déclassifier un rapport secret sur le projet des Frères musulmans en France[9], rédigé par le diplomate Pascal Gouyette et le préfet François Courtade que j’ai rencontré à Lille l’année dernière. Le rapport cite nommément le lycée Averroès à côté de plusieurs établissements des Frères musulmans qui participent, chacun à son niveau, au projet de l’islamisation et de la frérosalafisation de la France à travers le levier de l’éducation et le vecteur de la jeunesse. D’ailleurs, le tribunal administratif à Lille va-t-il tenir compte des conclusions de cet énième rapport de l’Etat lors de son délibéré du mercredi 23 avril 2025 ? Je l’espère.
Le projet Tamkine, à travers les lycées Averroès à Lille, Al-Kindi à Lyon et Ibn Khaldoun à Marseille, pour ne citer que ces trois établissements, n’est ni une vue de l’esprit, ni une théorie fumeuse. C’est un fait. Il traduit un intérêt particulier du Qatar pour les enfants et la jeunesse française musulmane qui, dans l’esprit du «vilain petit Qatar», peuvent servir ses intérêts et être une force de déstabilisation à actionner le moment venu. Le levier de l’éducation étant un investissement à long terme, les enfants d’aujourd’hui sont les parents de demain, les Frères musulmans en sont conscients et les ciblent en priorité.
Ce projet se décline aussi sous forme de littérature frérosalafiste étudiée ou mise à la disposition des élèves au CDI. Elle est affichée publiquement lors d’un tournage de l’émission «C dans l’air» en janvier 2015. Son contenu est professé devant des élèves par des missionnaires de la cause frériste tel le sulfureux Sofiane Meziani[10] qui considère «la science, la raison, le progrès et la théorie de l’évolution comme des superstitions modernes», qui s’attaque constamment aux fondations de la démocratie et de la modernité au point de publier un Petit manifeste contre la démocratie[11]. Il considère le voile islamique comme «l’expression de la beauté divine»…
Un autre missionnaire, Mohammed Karrat, professeur de mathématiques, est publiquement pro-Hamas et utilisa le minbar de vendredi pour vulgariser auprès des fidèles (et leurs enfants) son discours anti-juifs et anti-Israël[12]. En novembre 2023, l’ex-préfet du Nord avait saisi la justice pour ces propos pro-Hamas[13]. La justice semble ne pas donner suite à cette saisine. Comme c’est curieux ! Je peux citer d’autres exemples...
Cependant, le Qatar et ses Frères musulmans ne peuvent rien sans le concours de plusieurs acteurs politiques et médiatiques, entre autres. Mes enquêtes ont révélé tout un spectre insoupçonné de soutiens visibles et souterrains, de gauche comme de droite. Parmi les plus acharnés de la sphère universitaire, par exemple, on peut citer François Burgat, Pierre Mathiot[14], Raphaël Liogier... Parmi les élus, Jean René Lecerf[15] (ex-UMP), Michel Soussan[16] (ex-UMP), Roger Vicot[17] (PS), Aurélien Le Coq[18] (LFI), Adrien Quatennens[19] (LFI), Paul Vannier[20] (LFI), Ugo Bernalicis[21] (LFI), David Guiraud[22] (LFI), etc.
Dans la sphère de l’influence médiatique, en plus de quelques «journalistes» frérophiles de la Voix du Nord, deux petits médias, Médiacités[23] et Blast[24], se sont illustrés ces derniers mois par un acharnement qui frise le ridicule en faveur du lycée Averroès, un peu comme le site Opinion Internationale, dirigé par Michel Taube, qui, moyennant quelques trente mille euros, s’est offert en plateforme de pétition[25] pour faire pression sur l’Etat. D’autres acteurs guignolesques, à l’image de Yacine Belattar, ont prêté main forte aux Frères musulmans. Toutefois, la palme d’or du soutien médiatique revient à Médiapart[26] et à Edwy Plenel[27].
Tout ce beau monde considère, consciemment ou inconsciemment, avec un brin de racisme bien-pensant à peine voilé, que des enfants français, parce que musulmans ou d’origine arabe, devraient rester prisonniers du schéma idéologique islamiste des Frères musulmans et, qu’au fond, ils doivent subir sans rien dire un lavage de cerveau pour faire perdurer dans les futures générations les monstruosités d’un islam politique califal fait de soumissions et de violences. Ces acteurs soumis aux Frères considèrent, consciemment ou inconsciemment, que l’émancipation, la liberté de conscience, les libertés individuelles, les droits des femmes, ne seraient réservés qu’à leurs propres enfants non-musulmans. Voilà la vérité d’un racisme qui s’ignore et dont on parle très peu.
Non, on ne naît pas islamiste, on le devient par l’éducation, par la socialisation dans des univers particuliers : le lycée Averroès en est un au milieu de toute une nébuleuse intégriste au service d’un islam intégral. Depuis ce jour de mars 2007 où j’ai décidé de combattre l’idéologie des Frères musulmans par la plume, à travers mon ancien blog «Ecrire sans censures !», je n’ai à l’esprit en écrivant chaque mot, chaque phrase, en concluant chaque décryptage, que de protéger les enfants français musulmans et au-delà contre l’endoctrinement islamiste. C’est mon devoir de citoyen, de père de famille et de serviteur des Lumières, car la France court un risque plus que sérieux de devenir à terme un émirat, soumis à un califat mondial, avec son lot de sang et de larmes.
La France, comme tout pays par ailleurs, ne mérite pas de devenir l’Iran des mollahs, ou le Gaza du Hamas, ou le Liban du Hezbollah, ou l’Algérie de Tebboune, ou la Turquie d’Erdogan, ou l’Afghanistan des Talibans, ou la Syrie d’Abou Mohammad al-Joulani. J’espère que la justice administrative à Lille sera au rendez-vous, ce mercredi 23 avril 2025. Un jour qui restera à n’en point douter dans l’Histoire : soit comme un acte de civilisation, protégeant la France et ses enfants ; soit comme un énième acte de capitulation, abandonnant des enfants vulnérables et mettant l’avenir de la France entre les mains des Frères musulmans.
En écrivant ces quelques lignes, il me vient spontanément à l’esprit ce que Stefan Zweig a écrit en narrant la prise de Byzance, le 29 mai 1453 par le calife Mehmet le Conquérant dans son livre Les Très Riches Heures de l’humanité. Une toute petite porte secondaire et dérobée, nommée la Kerkaporta, était oubliée ouverte à la grande surprise des soldats ottomans. Zweig écrivait : «La Kerkaporta, un grain de poussière, a décidé de l’histoire du monde»[28] … Et Zweig de conclure : «Mais dans l’Histoire comme dans la vie des hommes le regret ne répare pas la perte d’un instant, et mille années ne rachètent pas une heure de négligence»[29]. Le très symbolique lycée Averroès pour les Frères musulmans est cette Kerkaporta que l’Etat français doit fermer sans que sa main ne tremble.
Voilà dix années de décryptages, de chroniques, de révélations, de publications d’essais et d’articles, d’auditions à l’Assemblée Nationale et au Sénat et… de procès judiciaires éprouvants aussi. Tout ce travail est totalement désintéressé. Il n’est dicté ni par la vengeance, ni par une quelconque obsession maladive, ni par l’appât du gain. Dieu en est témoin, je n’ai jamais touché un seul centime d’un quelconque Etat étranger, ou d’un quelconque parti politique, ou d’une quelconque officine qui voudraient la peau des Frères musulmans. Je suis un homme libre et je le resterai jusqu’au dernier souffle. Une partie de l’argent que je gagne honnêtement grâce à mon travail au service de la fée électricité est investi pour éclairer l’opinion publique. Ce site, pour ne citer que lui, me coûte plus de deux-cents euros d’abonnement par an pour que mes lecteurs puissent me lire sans être perturbés par les spots publicitaires.
Ce choix coûteux, je le vis comme un devoir citoyen d’intérêt public envers le Maroc qui m’a fait et envers la France qui m’a révélé à moi-même. Je le vis comme un engagement à honorer autant que nécessaire pour documenter la stratégie néfaste et pernicieuse des Frères musulmans à long terme. Mon objectif est d’alerter, tel un veilleur, les citoyens et l’Etat.
Je n’ai jamais cherché à stigmatiser quelque personne que ce soit. Quand bien même je critique vertement, et sans concession, l’idéologie des Frères musulmans et les manipulations victimaires opérées, à dessein, par leurs dirigeants, leurs associations et leurs relais, je n’établis pas de signe d’égalité mathématique entre les preneurs d’otages, qui sont les Frères musulmans, et leurs otages qui sont des élèves et des parents d’élèves. Parmi ces derniers, à ceux qui ne consentent pas au projet islamiste, à ceux qui lisent ou liront mes écrits, à ceux qui confondent toujours foi (musulmane) et récit d’un projet idéologique et politique porté la composante la plus puissante de l’islamisme (les Frères musulmans), je formule des vœux sincères : qu’ils puissent se réconcilier avec leur conscience profonde, avec la liberté d’être ce que l’on veut être, avec le penser par soi-même, avec l’héritage culturel et civilisationnel de cette douce France bienveillante et accueillante.
Point d’émancipation dans l’islamisme. Point de salut dans l’islam de soumission que veulent imposer les Frères musulmans. En France, en 2025, la France n’est pas hostile à ses citoyens musulmans. La prétendue «islamophobie» est une escroquerie. Il n’est pas interdit d’être musulman, encore moins de pratiquer les cultes correspondant aux divers récits de la foi musulmane tant que ces récits n’enfreignent pas la loi et ne causent pas de violences ou des troubles à l’ordre public.
A ce titre, que l'on ne s'y trompe pas, l’affaire du lycée Averroès est l’affaire d’une mouvance politique qui utilise des élèves comme carburant pour continuer d’exister. Quel parent consentirait à ce que sa fille ou son fils soit endoctriné pour servir le projet obscurantiste d’Hassan al-Banna et de ses héritiers ? Les parents français musulmans sont appelés à faire un choix responsable et de l’assumer entre la France et les Frères musulmans : soit l’une, soit les autres.
Qu’il me soit permis d’avoir une pensée sincère, émue, pour tous ces enfants, pour tous ces jeunes des quartiers difficiles, filles et garçons, qui ont subi ou qui subissent encore les choix dogmatiques et engagés politiquement de leurs parents depuis le bas âge. Quand ces jeunes sont brillants, les Frères musulmans les sélectionnent, les cooptent, les forment et les utilisent comme vecteurs d’entrisme et d’infiltration des entrailles de l’Etat, de la société civile, des partis politiques… Quand ces jeunes sont plutôt moyens voire faibles, selon des critères scolaires, ils finissent délaissés dans la précarité matérielle, dans la souffrance psychologique, dans le déchirement identitaire. Car les Frères musulmans leur ont rabâché que «la France est islamophobe». Comment ne peuvent-ils pas basculer dans la radicalité en tenant la France pour responsable de l’échec que leur a fait subir les Frères musulmans ? Comment ne peuvent-ils pas grossir les rangs des intoxiqués et des petites frappes de l’islamisme ? Le risque est réel.
J’ose espérer que ces jeunes réussissent, malgré tout, avec ou sans l’accord de leurs parents, à opérer et à négocier un virage difficile mais nécessaire à 180 degrés. Oui, on peut guérir de la maladie de l’islam politique. J’en sais quelque chose. Oui, on peut se réconcilier avec la vie, avec la beauté, avec la joie, avec l’amour, avec son corps, avec son prochain, avec la science, avec la philosophie, avec l’art... L’islamisme n’est ni le mektoub, ni la maudite fatalité. Simplement, quand on décide d’y tourner le dos, il faut être conscient du risque pris et de l’impôt à payer. Me concernant, j’ai fait un choix en 2006 et je l’assume. Ma boussole était et sera toujours ma conscience. Ma ligne directrice restera toujours l’authenticité des faits. Je n’ai rien inventé et je n’invente rien. J’agis à ma façon, avec des mots, les miens qui aspirent toujours à être justes ayant à l’esprit ce qu’Hannah Harendt a écrit dans La condition de l’homme moderne : «Les mots justes trouvés au bon moment sont de l’action». J'y souscris.
Boîte noire :
Le Tribunal administratif de Lille a décidé, ce mercredi 23 avril 2025, de rétablir le contrat d'association entre ce lycée frérosalafiste et l'Etat français.
A ce titre, le contribuable français paiera à nouveau les salaires des enseignants de ce lycée islamiste...
Lire ici au sujet de cette décision :
L'Etat va-t-il faire appel de cette décision ?
Absolument remarquable.
a - Vous ne citez pas Macron en tant que "soutien" du Qatar alors qu'il a récemment mis à l'honneur ce pays en en recevant l'émir et en lui permettant d'investir 10 milliards d'€ en France (?)
b - Jean René Cerf : quel politicien toxique, dont je me rappelle surtout pour être un fervent opposant à l'enfermement carcéral ; ayant donc largement contribué à la catastrophique situation des prisons (surpopulation et manque de places).